CONFERENCES 2022

PROGRAMME

Vendredi 14 janvier 

Le Foirail vu par Fernand Thomas (coll. F. Prestat Berthelot)

L’Assemblée générale 2022 de l’association  se déroulera Salle de L’Enjeu à 17 heures

Elle sera suivie de la conférence de Yves Drillaud, « Fernand Thomas, photographe amateur « 


Fernand Thomas était pharmacien en même temps qu’Eugène Cordier. Comme ce dernier il était aussi photographe. Il a ainsi laissé des dizaines de photographies de Parthenay et de la Gâtine au début du XXe siècle.
Ces photos vont être projetées pour la première fois.

Vendredi 4 février 

« Les francs-maçons en Deux-Sèvres »   par  Jean-Claude Giraud

Vendredi 4 mars

« Les origines de Parthenay et ses premiers châteaux Xe-XIIIe siècles » par Albéric Verdon

Extrait de la carte présentant les fortifications du XIe siècle.

Évoquer les origines de Parthenay est devenu possible en s’appuyant sur de nombreuses découvertes. La conférence permettra de les faire connaître, d’expliquer les hypothèses qui sont en corrélation et d’aborder l’évolution de la fortification castrale et urbaine de Parthenay de la fin du Xe siècle jusqu’au début du XIIIe siècle.

Vendredi 8 avril

Famille Masson en 1940 à La Chaussée (Alice, Gabriel, René, Amélie et Colette)

« 1940, l’arrivée des réfugiés et leur vie dans un village de Gâtine : Gourgé » par Gilles Hamel

Dès le début des hostilités en septembre 1939 les premiers réfugiés arrivent dans la région. Mais c’est surtout après l’attaque allemande du 10 mai 1940 que leur nombre va exploser. Si les plans d’évacuation ont été régulièrement mis à jour, ils n’ont pas prévu la soudaineté de l’invasion allemande et ne seront donc pas d’une grande utilité. Mais les autorités locales et les bonnes volontés vont se charger de faire face et de prendre en charge cette arrivée massive de population et rendre leurs conditions de vie le plus acceptable possible. La vie va s’organiser avec ces nouveaux habitants qui vont rester ici jusqu’à la fin de la guerre pour certains, même si la plupart sont repartis fin 1942 et que d’autres arrivent en 1944.                                           

Le Frontstalag 231 d’Airvault

Vendredi 6 mai
 « Le camp de Veluché, d’un camp d’entraînement de l’armée polonaise au frontstalag 231,
et sa mémoire » par Matthieu Manceau           

Le 1er Septembre 1939, la Pologne est envahie par l’Allemagne du IIIe Reich. Le 16 novembre 1939, les autorités polonaises civiles et militaires installées à Angers avec le gouvernement polonais décident d’implanter un « camp de circonstance » à Saint Loup-sur-Thouet, près du village de Veluché et de la ville d’Airvault. Après différents événements de la Drôle de Guerre, le camp d’entraînement est converti en dépôt de guerre avant le départ des Polonais vers l’Angleterre. L’armée allemande arrive sur le territoire en juin 1940 et suite à cela les Allemands occupent une partie du camp qui devient un camp d’internement pour prisonniers de guerre coloniaux, le Frontstalag 231 d’Airvault. Les épidémies et l’hiver extrêmement froid ont poussé les autorités allemandes à fermer le Frontstalag 231 en mars 1941. Quelques mois après la fermeture du camp, 26 corps ont été découverts sous des tas de pierres au pied du château d’eau du camp.

jeudi 22 septembre

Journée pérégrine à Béceleuf .
Nous serons accueillis par Michel Bertaud, président de la Société historique de Béceleuf et Michel Husson, qui organisent cette journée.

Vendredi 21 octobre

 » Filles mères et Assistance publique en Deux-Sèvres  » par Marie Danielle Lenne

Entre 1904 et 1944, 700 enfants, en grande majorité illégitimes
sont recueillis chaque année par l’Assistance publique des Deux-
Sèvres. A partir de 400 dossiers de pupilles, Marie-Danièle Lenne
s’est attachée à travers les lettres des « filles-mères » à étudier leurs
relations avec l’inspecteur de l’Assistance Publique qui tente de
réduire le nombre d’abandons et agit ainsi, pour leur « redressement
moral ». Considérées par la société comme de « pauvres filles » ou
filles aux « mœurs légères », subissant l’opprobre, leurs courriers
révèlent une toute autre réalité. Certaines vont tenter de faire valoir
leurs droits…

Vendredi 4 novembre

 » Les colonies agricoles de Luché Thouarsais et établissements pour enfants  » par Dominique lenne

Cet établissement est né de l’idée charitable d’un curé, Jean Rousseau
qui, dès 1850, accueille des enfants confiés par leurs parents puis des
orphelins des hospices des Deux-Sèvres. Il les occupe à Luché-Thouarsais,
aux travaux agricoles tout en leur donnant quelques rudiments d’écriture et
de lecture. Malgré ses louables efforts, le curé Rousseau doit se résoudre à
confier cette entreprise en 1867 aux frères de la Compagnie de Marie qui
sont à l’origine d’un orphelinat agricole nommé « La Colonie Saint-
Hilaire ». Mais le tableau va vite s’assombrir. Difficultés financières et de
gestion, maltraitance… ; l’expérience de maison d’éducation tourne court
au début de XXe siècle, dans un contexte de lutte anticléricale.

Vendredi 2 décembre

 » René Gabriel Berthonneau, chirurgien parthenaisien et ses patients de Gâtine  » par Michel Bernier

René Gabriel Berthonneau a exercé à Parthenay pendant 49 ans de
1764 à 1813
Quelles interventions pratiquait ce chirurgien ? Quels remèdes prescrivait-
il ? Qui étaient ses patients ? Où étaient-ils localisés ?
Son livre de comptes, tenu avec précision, permet de mieux connaitre les
pratiques médicales de cette époque.