Conférences 2025

Assemblée générale dès 16H30
suivie à 17H30 de la conférence :
« La France en chansons 1939-1945″ par Yves Drillaud

Évoquer l’histoire de France de 1939 à 1945 à travers les chansons de l’époque c’est ce que propose Yves Drillaud, illustrant chaque chanson par des photos ayant un rapport avec le thème de la chanson.La conférence comporte ainsi 24 chansons et près de 600 diapositives..

Vendredi 7 février

« Crimes et rémissions en Poitou médiéval (XIV et XVème siècles) » par Jacques Chauvet, romancier régionaliste et auteur de « Criminels de petit état en Poitou médiéval »

Gens de guerre peu glorieux, collecteurs d’impôts rapaces, moines libidineux, fratries déchirées, faussaires et rogneurs d’écus, coquins et marginaux en tous genres. Les archives de la justice royale fourmillent de ces histoires criminelles qui ont pour théâtre les actuelles Vendée et Deux-Sèvres. Y apparait le menu peuple de nos lointains ancêtres Poitevins au travers de scènes pleines d’une vigueur toute rabelaisienne. Au-delà de leur aspect souvent cocasse, ces récits s’avèrent très instructifs quant à l’histoire du droit. Exemples parthenaisiens à l’appui, cette conférence présente la typologie des délits dans leur acception médiévale. Contrairement à une idée reçue, si la peine de mort est parfois prononcée, elle sera commuée en cérémonie expiatoire. Et ce, à la demande même de la victime expirante ou de sa famille. Une mansuétude peut-être moins désintéressée qu’il n’y paraît. Car l’on espère bien en obtenir miséricorde au jour du Jugement dernier

Vendredi 7 mars

« Les juifs du Thouarsais, chemins de mémoire  » par Marie Danièle Lenne

Cette conférence retrace le parcours des trente-et-un Juifs du Thouarsais (Deux-Sèvres), de1890 à 1944, dont certains sont d’origine étrangère. Elle reconstitue au plus près leur quotidienen les insérant dans des phénomènes plus larges liés à l’histoire des migrations, aux critères denaturalisation, aux conditions de travail, à l’antisémitisme des années 1930 mais surtout àl’antisémitisme d’État, qu’il soit issu du national-socialisme ou du gouvernement de Vichy.Pourquoi immigrer vers le Thouarsais lors de « l’exode », soit pour y transiter, soit pour s’y établir? Pour quelles conditions d’accueil ? À quel moment ont-ils effectué le choix de quitter Thouars etsur quelles bases ? Comment ont-ils survécu lorsqu’ils furent exclus de leur travail et que leursbiens furent spoliés ? Comment ont-ils réagi au port de l’étoile jaune ? Par qui ont-ils été arrêtés? Quels sont leurs derniers écrits et que nous disent-ils ? Comment a réagi la populationthouarsaise lors des rafles ? Que sont-ils devenus ? Ces vies ont laissé de nombreuses traces dans le Thouarsais. Cette conférence entend les fairerevivre et leur redonner une humanité.

Vendredi 4 avril

« Pierre Marie Philippe Aristide Denfert-Rochereau, Sur les traces du « Lion de Belfort » par Benoît Sancé


Si le nom de Denfert-Rochereau est bien connu, la vie et la carrière du colonel Aristide Denfert-Rochereau (1823-1878), presque 200 ans après sa naissance, méritent d’être présentées.
Si on connaît parfaitement sa résistance à Belfort lors de la Guerre franco-prussienne de 1870, d’autres éléments méritent notre attention : ses origines picto-charentaises et son attachement à Saint-Maixent-l’Ecole, ses différentes campagnes et son engagement protestant ou son engagement politique et ses convictions intimes. Ainsi s’explique la « Denfert-Rochereau mania » qui frappe la France de la fin du XIXe siècle et donc notre époque contemporaine connaît encore quelques échos.

Vendredi 16 mai

« L’Histoire du Porteau  » par Yves Pacaud
1ère partie : L’histoire du Porteau, des origines à la fin du 1er Empire.

Le château du Porteau, situé sur la commune de Pressigny, est assez connu des habitants de l’ancien canton de Thénezay. Mais ont-ils connaissance de son histoire ? Savent-ils que le château que l’on connait aujourd’hui est de construction très récente et ne correspond en rien à la première demeure du Porteau.
D’ailleurs, lorsqu’on parle du Porteau, il faudrait d’abord dire de quoi nous parlons : du château ? du parc ? du fief du Portault ? ou même des possessions du seigneur des lieux ?
Dans cette première partie sur l’histoire du Porteau, il sera question de ces formules qui ne sont pas que des éléments de langage. Il s’agira de montrer comment ce lieu du Porteau s’est constitué à travers le temps ainsi que les hommes qui l’ont réalisé. De la première famille du Portal, jusqu’à la famille de Chouppes, ils ont construit le Porteau sous ses différentes formes. Ce sera l’objet de cette première conférence de présenter cette histoire.
(La seconde partie sera présentée le vendredi 5 décembre 2025).

Vendredi 3 octobre

Vendredi 7 novembre

« Les galipotes et les autres, des légendes… » par Frédéric Dumerchat

7 novembre

Les galipotes sont considérées comme des êtres légendaires. Mais au fait qu’est- ce
que c’est une légende ? C’est comme un mythe, un conte, une rumeur, un « fake » ou
bien … ? Cette question est tout sauf simple. Pour y répondre je m’appuierai sur
d’autres légendes locales. Nous connaissons les galipotes par un ensemble de récits
recueillis essentiellement aux XIXe et XXe siècle. Ils décrivent des rencontres. Je
répondrai aux questions : A qui ? Quand ? Où ? Qu’est-ce-qui se passe ? Ensuite bien
sûr je les décrirai. Pour finir j’expliquerai ce que peuvent bien être ces entités et d’où
viennent-elles. Ce qui me permettra de faire un petit voyage dans le temps et l’espace.
Par contre je ne sais pas si on fera une marche ou si on mangera des gâteaux.

Vendredi 5 décembre

L’Histoire du Porteau par Yves Pacaud
2ème partie : L’histoire du Porteau, de la Restauration à la fin du XXème siècle.

La fin du 1er Empire annonce un changement de famille au Porteau. Le dernier représentant de la famille de Chouppes décède à Poitiers en 1813, il lègue tous ses biens à Charles Henri Guichard d’Orfeuille, maire de Poitiers.
C’est une nouvelle ère qui s’annonce pour le Porteau. Les XIXe et XXe siècle vont apporter de nombreuses modifications à la demeure et au domaine. Plusieurs familles vont s’y succéder, réalisant chacune des transformations, imprimant aussi leur empreinte sur l’ancien canton de Thénezay.
Cette seconde partie abordera donc 2 siècles d’histoire du Porteau. 200 ans de la vie dans l’ancien château, jusqu’à la construction du château actuel, en passant par la création du parc. Ceci sans oublier la vie des hommes et des femmes qui ont fait cette histoire

A venir

« L’énigmatique Hérigoudeau, une entité antérieure à l’an mil ? » par Albéric Verdon

« Autour de cinq tableaux d’Edmond Marie Petitjean » par Olivier Bena, président des Amis d’Alfred Renaudin.

Conférence en co-production avec le Musée de Parthenay, qui sera précédée d’une visite-présentation des cinq tableaux détenus par le Musée.

En 2025 ce sera le centenaire du décès de l’artiste Edmond Marie Petitjean.
Le Musée de Parthenay possède cinq oeuvres de l’artiste.
Olivier Bena, président des Amis d’Alfred Renaudin vous propose une conférence

« L’Histoire du sport de Parthenay » par Raphaël Supiot

Les débuts du sport moderne à Parthenay : entre patriotisme et loisirs.
* L’essor des pratiques sportives :
A la fin du XIXème siècle, le sport se développe et s’organise en sociétés. Parmi elles la « Société vélocipédique parthenaisienne », créée en 1891, a pour objectif de favoriser et de développer le goût et l’usage du vélocipède (art. 1 de ses statuts).
* La formation du citoyen-soldat :
Dans le contexte de la défaite de 1871, d’autres sociétés ont un objectif plus patriotique. Des sociétés de gymnastique sont créées un peu partout en France, à Parthenay ce sera la Société de gymnastique « La Revanche », établie en 1887 par un ancien militaire. Selon ses statuts, son but est de « préparer au service militaire, une génération d’hommes robustes, agiles, habiles tireurs, déjà disciplinés, animés de sentiments patriotiques et aptes à fournir de bons cadres à l’armée française ».
* Au XXème siècle, le sport génère de l’engouement et devient un spectacle autour duquel les parthenaisiens se rassemblent. La passion pour le rugby était née, Des familles entières délaissaient la promenade du dimanche pour le spectacle des matchs.